Agriculture : réduire son empreinte environnementale

juillet 27, 2021

L’agriculture conventionnelle a dû faire face à une explosion démographique. Devenue intensive, elle est responsable de l’émission d’une grande part des gaz à effet de serre et entraîne une pollution de l’eau et des sols en raison des intrants phytosanitaires qu’elle utilise. Elle se heurte également à des impasses techniques. Ce constat alarmant pousse à s’interroger sur les possibilités pour l’agriculture de réduire son empreinte environnementale. 

De nombreuses voies existent pour les exploitations agricoles qui souhaitent minimiser leur impact sur l’environnement. Cet enjeu est actuellement au cœur des débats et des actualités comme en témoigne le plan d’action phytosanitaire adopté par le gouvernement français. L’interdiction du glyphosate au niveau européen rend d’ailleurs plus pressant cette nécessité de Révolution Verte. 

En agriculture, une multitude de voies pour réduire son empreinte environnementale

L’agriculture biologique

L’agriculture biologique est une certification octroyée aux modes de production agricoles qui excluent de leurs processus l’utilisation de pesticides et autres produits phytosanitaires chimiques de synthèse mais aussi les OGM. 

Que ce soit le logo AB ou l’Eurofeuille, cette certification assure un niveau de qualité et de production plus respectueux de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. Ce mode de culture biologique valorise les pratiques agricoles plus vertueuses et soucieuses du respect des équilibres naturels. 

La certification agriculture biologique s’accompagne d’une réglementation stricte et de contrôles réguliers auxquels sont soumis les exploitants agricoles. Ainsi, le règlement (CE) n°834/2007 a pour ambition de :

  • d’améliorer la préservation de la biodiversité, pensée comme une force pour les cultures notamment dans leur lutte contre les bioagresseurs ;
  • de préserver les ressources naturelles notamment en eau ; 
  • de privilégier les produits naturels pour optimiser les rendements agronomiques. 

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L’agroécologie 

L’agroécologie défend un nouveau paradigme de cultures avec un modèle agricole en mesure de concilier les enjeux économiques et environnementaux de l’agriculture moderne. Cette approche repose également sur la nécessaire valorisation de la biodiversité ainsi que la préservation des ressources naturelles. La démarche passe, en revanche, par le renforcement des régulations biologiques dans les agro-écosystèmes conçu de manière globale. 

Ainsi, si les objectifs sont similaires de l’agriculture biologique, l’agroécologie se conçoit holistiquement et englobe les exigences de la certification AB d’exclusion des intrants et pesticides mais ne s’y réduit pas. Par exemple, cette démarche intègre un apport raisonné de cuivre parfois surutilisé en agriculture biologique afin d’eviter la baisse de fertilité des sols qui va souvent de paire avec leur erosion  L’agroécologie vise ainsi une agriculture raisonnée visant une productivité durable qui s’insère au mieux dans un écosystème. 

L’approche Medinbio pour diminuer l’impact environnemental des exploitations agricoles 

L’ensemble des solutions Medinbio s’adressent aux organisations de producteurs, aux industries agroalimentaires ainsi qu’à la grande distribution. L’entreprise conçoit et personnalise des programmes de protection des cultures basés sur une triple action : des microorganismes appliqués de manière ciblée en fonction des problématiques , la stimulation de défense des plantes et des actifs végétaux, appliqués en concertation avec les outils d’aide à la décision. C’est en orchestrant et optimisant ces 3 leviers qu’il est possible d’offrir un niveau de protection naturel satisfaisant et des composés naturels,

La démarche de Medinbio s’appuie sur des pratiques agroécologiques reposant sur l’utilisation de la biostimulation foliaire et racinaire pour offrir la phytoprotection nécessaire au bon rendement des cultures. Dès lors, elle s’insère dans une approche de l’agriculture soucieuse de réduire son empreinte environnementale. 

En effet, la méthode Medinbio défend des objectifs de productivité, de restauration des écosystèmes et de valorisation des équilibres naturels avec comme objectifs la régulation et le traitement des problématiques posées par chaque culture. Elle se traduit par un accompagnement complet des partenaires avec des phases successives d’audit, de recherches, d’expérimentations, d’essais et de déploiement avec des formations et un suivi.

Ainsi, l’expertise de Medinbio peut être mise au service de l’intégration d’alternatives dans un itinéraire agroéconomique : création de filières agroécologiques saines et performantes, dépassement d’impasses techniques en agriculture conventionnelle, obtention de la certification Agriculture biologique, etc.

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